Saint-Benoist-sur-Vanne
Château de Saint-Benoist-sur-Vanne
Le château de Saint-Benoist-sur-Vanne est une propriété de 100 hectares dont la bâtisse principale fut remaniée à différentes périodes de l’histoire. Il est protégé par des douves qui entourent la partie principale du château et par un pont-levis. Il a été complétement rénové par son actuel propriétaire.
CHÂTEAU PRIVÉ
FERMÉ AU PUBLIC
Notre histoire
Situé au fond de la vallée, à proximité de la voie romaine qui menait de Sens à Troyes, le village doit son nom à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, qui au XIe siècle l’avait reçu en don de l’évêque de Troyes. Les premières traces d’un château seigneurial datent du XIIIe siècle. L’édifice a vraisemblablement été remanié au XVIe siècle par la famille d’Averly, propriétaire de l’époque.
En 1594, les ligueurs de Troyes incendient la maison seigneuriale de Saint-Benoist, et il est noté dans un acte qu’elle est ensuite considérée comme étant en ruine. Il semble qu’elle ne retrouva sa splendeur qu’après 1638, après son rachat par Louise de Cormont. Elle a en effet le caractère des demeures de l’époque Henri IV-Louis XIII, avec ses étroits pavillons d’angle, ses hauts combles à forte pente et ses lucarnes classiques en pierre.
En 1651, le domaine fut racheté par Henri de Longueau et resta dans la famille, changeant de main au gré des mariages et des successions. Il vit se succéder différents propriétaires jusqu’à Nicolas-René Peschard d’Ambly, baron de Levoncourt.
Sa dernière descendante propriétaire, fut Lucie d’Ambly qui épousa avant la Seconde Guerre mondiale Charles Buxtorf, représentant d’une dynastie d’industriels troyens. Au décès de ce dernier, Jean Bertrand, amoureux de l’histoire du château, décida de restituer toute sa beauté grâce à une restauration générale. L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1984.
L’architecture
Le château de Saint-Benoist-sur-Vanne a fait l’objet d’une restauration générale, menée avec le concours des monuments historiques. Cette apparence puissante et élégante est le fruit de siècles d’histoires.
Les bâtiments qui composent le château occupent un terre-plein délimité à l’origine par une double ceinture de larges fossés, près du cours de la Vanne et du long bief qui alimentait plusieurs moulins.
Le grand pavillon d’entrée fait sans conteste l’originalité et l’intérêt de l’édifice. Elevé sur plan rectangulaire, il est encadré sur la façade extérieure d’élégantes trompes d’angles supportant des tourelles de pierre à la silhouette ondulante. L’arcade du passage charretier, profilée en anse de panier, a été reprise en briques à l’époque moderne, de même que la fenêtre qui la surmonte, encadrés par les rainures où venaient se loger les bras du pont-levis. A gauche du passage s’ouvre la petite porte piétonne dont la feuillure donne la mesure de la largeur des douves d’origine.
Les importants travaux menés avec le concours des Monuments Historiques ont concernés le pavillon d’entrée, le corps de logis et diverses dépendances, en particulier le colombier octogonal et son double clocheton sous charpente.
Inscrit MH partiellement
Façades et toitures du château et des communs, la porterie, le pigeonnier, les douves et les vannes.
Inscription par arrêté du 13 septembre 1984
autour du château