Turgy
Château de Turgy
Le château de Turgy, relais de chasse du XVIIe siècle, est procession de la commune de Turgy depuis les années 1990.
Fermé au public
Notre histoire
Possession au XIIIe siècle d’une famille du nom de Turgy, la seigneurie a changé de main à de nombreuses reprises à partir du XVIe siècle.
Louis Royer succède à Edme de Saint-Etienne, maréchal général de la cavalerie légère, commandant pour le Roi à Joigny, puis se défait de la seigneurie en 1607.
En 1626, elle revient à Marie Le Mairat, veuve de Nicolas Largentier, baron de Chapelaine, puis elle échut deux ans plus tard à Jean Le Mairat, conseiller au Grand Conseil, époux d’Anne Colbert.
En 1651, les héritiers d’Odard Colbert de Saint Pourange la vendent à Robert Pot, seigneur de Plénoche, maître d’hôtel ordinaire du Roi, auquel succéda en 1688 son fils Henri-Cécile.
Possession en 1728 d’un Sieur Héron, la seigneurie fut acquise l’année suivante par Antoine Pecquet, premier commis des Affaires Etrangères, qui la revend en 1748 à Charles-Louis de Valois, marquis de Mursay, seigneur d’Autricourt et de la Loge-Pomblin. Ce dernier meurt quelques mois après son acquisition. Son frère Charles-Philippe récupère l’ensemble des biens, dont la terre de Turgy, le château et son mobilier.
Charles-Philippe de Valois, marquis de Mursay meurt en 1770, un an avant le mariage de sa fille unique, Angélique, qui épouse Louis-Alexandre de Berton des Balbes, marquis de Crillon, mais meurt en 1774 à l’âge de 24 ans. Fils aîné du duc de Crillon, maréchal de camp, Louis-Alexandre est déjà veuf de Marie-Sophie de Labriffe et a la douleur de perdre en 1784 sa fille Emilie, née de son second mariage. Resté seigneur de Turgy jusqu’à la révolution, il meurt sans postérité en 1806.
L’architecture
Longtemps délaissé et récemment racheté par la commune de Turgy, c’est une demeure modeste dont la haute et pittoresque silhouette se profile près de l’église, au lieu-dit le Haut-Turgy d’où l’on découvre un vaste paysage.
Construit en moellons schisteux dissimulés sous un enduit, renforcés de chaînes d’angle et d’encadrements en pierre crayeuse, il se limite à un corps de logis modeste, surélevé et encadré d’avant-corps en saillie. A l’arrière pratiquement aveugle, se détache un étroit pavillon d’escalier. Desservi par les réparations et les modernisations hâtives dont il a dû faire l’objet aux XIXe et XXe siècles, l’édifice présente cependant une élévation caractéristique de la première moitié du XVIIe siècle, avec un rez-de-chaussée légèrement taluté, moins développé que les étages. A l’intérieur, les appartements auraient conservé d’intéressantes boiseries du XVIIIe siècle.
Non ouvert